Les ex-missions du CHSCT

En application de l’ordonnance n° 2017-1386 du 22 septembre 2017 relative à la nouvelle organisation des instances représentatives du personnel, les questions relatives à la santé et la sécurité au travail, relevant jusqu’à ce jour du périmètre des Comités d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT), seront désormais prises en compte, en fonction de l’organisation mise en place dans l’entreprise, soit par le CSE, soit par une Commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT), soit par les représentants de proximité.

Le délégué syndical

Le délégué syndical joue un rôle d’interface entre les salariés et le chef d’entreprise. Véritable ambassadeur du dialogue social, il œuvre toujours dans l’intérêt, la défense des salariés et l’amélioration de leurs conditions de travail dans l’entreprise.

Rédiger le compte-rendu de réunion

Il est de la responsabilité du secrétaire du CSE, de fournir à l’employeur un procès-verbal à l’issue de chaque réunion. La difficulté de l’exercice réside dans les délais nouvellement fixés pour fournir ledit PV.

La convocation aux réunions de CE : quel formalisme respecter ?

La loi prévoit que le Comité d’Entreprise se réunit sur convocation de l’employeur (art. L.2325-14 du Code du Travail). Mais dans certaines petites entreprises, il arrive bien souvent que le Secrétaire se charge lui-même d’envoyer les convocations, même s’il s’agit d’une obligation légale incombant très clairement à l’employeur. Ce dernier doit non seulement s’assurer de l’acheminement de la convocation, mais aussi s’assurer que les destinataires l’ont bien reçue.

Mutuelle pour tous : la généralisation de la couverture complémentaire santé

A partir du 1er janvier 2016, tout salarié aura le droit d’être couvert par une mutuelle, qu’il soit en CDI ou en CDD. Encore une des nombreuses dispositions prévues par la LSE, la fameuse loi de sécurisation de l’emploi du 14 juin 2013. Reprenant certaines dispositions de l’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2008, l’article premier de la LSE répond à deux objectifs principaux : la généralisation de la couverture complémentaire santé et l’amélioration de la portabilité de la couverture santé et prévoyance pour les demandeurs d’emploi.

Le nombre de réunions de CSE

Le comité social et économique ou CSE doit être mis en place dans les entreprises comptant au moins 11 salariés avant le 1er janvier 2020. Les membres de la délégation du personnel du comité jouissent d’un crédit d’heures, d’un endroit dédié aux réunions, d’un espace de communication sur le lieu de travail et surtout d’un droit de réunion périodique pour mener à bien leurs missions. AB REPORT vous explique comment la périodicité de leurs réunions est décidée et quels en sont les éléments déclencheurs.

Le rôle du CSE

Le comité social et économique (ou CSE) est mis en place dans toutes les entreprises comptant au moins 11 salariés. Il se substitue aux trois grandes instances actuelles que sont le comité d’hygiène et de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), le comité d’entreprise (CE) et les délégués du personnel (DP). À travers cet article, AB REPORT vous explique comment sont définies les attributions du CSE, quelles sont ses missions en entreprise et de quels moyens il dispose pour les exercer.

La communication des CE : plus qu’une prérogative, un devoir d’élu !

Si les CE communiquent bien volontiers sur les activités et les voyages qu’ils organisent, tel n’est généralement pas le cas pour tout ce qui relève de leur mission économique. Pourtant, nombreux sont les élus qui regrettent que le CE soit seulement considéré par les salariés comme une agence de voyage, de billetterie, ou encore un fournisseur de chèques-vacances. Un rôle beaucoup trop restrictif, qui ne reflète pas toute l’action des représentants du personnel. Mais paradoxalement, quand vous leur demandez s’ils communiquent sur les projets, initiatives et actions liés à la mission économique de l’instance, ils sont nombreux à reconnaître que non. Cherchez l’erreur.